Les méthodes de pêche ancestrales
Il existe très peu d’écrits sur le savoir-faire ancestral des Atikamekw. Transmises oralement sur le terrain, de père en fils, les traditions survivent d’une génération à l’autre.
Très près de la nature, ce peuple autochtone a développé des façons de faire étroitement liées aux six saisons des Amérindiens. La pêche figure encore aujourd’hui parmi les activités les plus répandues.
Chaque saison amène l’abondance, chacune à sa manière. Le printemps et l’été, on pêche au filet le doré, le brochet et la truite grise. À l’automne, on pêche au filet le corégone avant de l’écailler, le vider, l’inciser et l’enfiler sur une baguette pour le faire fumer afin de mieux le conserver. L’hiver, on creuse un trou dans la glace et on pêche, toujours au filet.
Saviez-vous que le mot atikamekw signifie « poisson blanc » et désigne aussi le corégone?
Les Atikamekw sont doués pour tout fabriquer eux-mêmes. Ils fabriquent les mouches avec des poils, des plumes de gélinotte et des brins de fourrure de renard. Ils créent leurs propres hameçons avec des os d’orignal. Ils fabriquent même leurs canots à partir d’écorce de bouleau. Encore aujourd’hui, beaucoup d’objets d’art traditionnels sont fabriqués avec le savoir-faire des anciens. Cette transmission témoigne des multiples talents de ce peuple autochtone. Les anciens sont fiers de partager cette richesse avec la nouvelle génération.
La tradition se poursuit…